Paru le: 13-11-2024
Editeur: Les éditions Au Pays Rêvé
Isbn: 978-2-37872-047-6
Ean: 9782378720476
Prix: 22 €
Caractéristiques:
260 pages
Genre: Littérature
Thème: Litterature
Thèmes associés:
Meurtres au Royaume de Majorque
En prévision de cette récolte qui s’annonçait cette année encore très prometteuse, ils avaient laissé pousser leurs ongles.
Marie-France Barbet a été successivement professeur de lettres puis chargée d’études sur des questions d’environnement et d’aménagement du territoire avant de devenir, par hasard, journaliste spécialisée dans les nouvelles technologies. Passionnée par l’Histoire, elle a étudié et joué des « Farces » et « Sotties » du Moyen Age, à la Sorbonne.Marie-France Barbet a été successivement professeur de lettres puis chargée d’études sur des questions d’environnement et d’aménagement du territoire avant de devenir, par hasard, journaliste spécialisée dans les nouvelles technologies. Passionnée par l’Histoire, elle a étudié et joué des « Farces » et « Sotties » du Moyen Age, à la Sorbonne.
Anne-Marie Romero, était la fille d’un officier républicain espagnol, elle a d’abord été journaliste au service étranger de RFI puis du Figaro où elle a couvert la transition démocratique en Espagne, avant de s’intéresser au Patrimoine, à l’archéologie, à l’Histoire. Elle a publié aux éditions du CNRS « Saint Denis, la montée des pouvoirs ». Elle a été fait chevalier des Arts et Lettres.
1285. Y a-t-il un lien entre ce commerçant-voyageur empoisonné, ce chanoine, ce portefaix, cette bonne soeur égorgés et la prédiction d’un mystérieux pèlerin invité à un dîner de fête chez de riches drapiers perpignanais ? C’est ce que vont tenter de démêler Vicens Bonaventure, lieutenant du bayle et son ami Jordi Berenguer, un jeune maître maçon Alors que l’énigmatique pèlerin ne cesse d’apparaître et de disparaître, de curieux petits sachets en tissus, fermés par un cordon rouge, intriguent les enquêteurs. Cette enquête aux multiples ramifications va les mener de Perpignan capitale du royaume de Majorque, à Collioure, à l’abbaye de Saint Michel de Cuixa, à Elne et Minorque. Elle nous plonge dans la vie grouillante de ces cités médiévales en pleine expansion où se côtoient bourgeoisie marchande, artisans, clergé et truandaille en tous genres. En toile de fond, se joue l’avenir de ce tout nouveau Royaume de Majorque contesté par le roi d’Aragon-Catalogne frère ainé du roi. Un royaume qui en cette années 1285 se retrouve impliqué malgré lui du fait de sa position géographique dans la guerre qui oppose la France et la papauté à l’Aragon-Catalogne pour le contrôle de la Sicile.
« Ab ira leonis » ! Arles se prévalait d’être loin de la colère du lion, son suzerain, l’empereur germanique. Mais, en ce matin du 30 avril, elle se trouvait tout près de celle de son nouveau comte, Charles d’Anjou.
Depuis plusieurs jours, la ville était en ébullition. On s’attendait à l’arrivée imminente des troupes de ce bouillant guerrier – frère de feu le Saint roi Louis de France – retour de croisade. La Provence, voilà cinq ans que Charles en était le détenteur, depuis son mariage avec Béatrice, la benjamine et héritière du dernier comte Raymond Béranger V. Mais c’était seulement en cette année 1251 qu’il avait décidé de faire valoir ses droits au comtat.
Il faut bien dire que la situation était devenue ingérable. Écartelés entre les partisans de l’archevêque, ceux de la famille des Baux, et ceux des Porcelets, divisés en une Cité, un Vieux Bourg et un Bourg Neuf, chacun farouchement emmuré derrière son enceinte, les Arlésiens, déchirés, vivaient dans un état de guerre civile permanent.