CollectionsLa dernière partie de cartes
037APR-SJA-LDPC-1DC

Paru le:  18-04-2024

Editeur:  Au Pays Rêvé

Isbn:  978-2-918966-37-1

Ean:  9782918966371

Prix:  22 €

Caractéristiques: 
264 pages

Genre:  Littérature générale

Thème:  Litterature

Thèmes associés: 

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La dernière partie de cartes

La trajectoire des destins adopte parfois la ligne droite.

Photo-S.Abouaf-NB

Sandra Jessier est née à Casablanca dans les années cinquante. Elle fait ses études à Paris où elle se mariera et fondera une famille. Plus tard, en compagnie de son mari, elle émigrera en Israël où elle vit actuellement. La dernière partie de cartes est son premier roman.

La dernière partie de carte raconte la descente en enfer d’une poor rich girl, Hannah. D’abord petite princesse choyée par ses parents, elle fera un beau mariage et deviendra une paisible bourgeoise, mère de famille au bonheur sans tâches.
Mais le jeu, avec lequel elle a flirté depuis sa plus tendre enfance, la saisit à l’improviste et la précipite dans le gouffre. Le jeu fait oublier à Hannah toutes les questions qui la rongent et demeurent sans réponses… Le seul qui pourrait lui raconter ce qu’elle veut savoir est son père Tsion, résistant du Plateau du Vercors, rescapé de la Shoah, fils de parents exterminés à Auschwitz. Hannah voudrait transmettre l’histoire paternelle mais pour Tsion, la raconter, c’est aussi, c’est aussi la revivre…
Hannah trouvera en elle-même la force de remonter à la surface. Mais ses liens familiaux seront très durement éprouvés par cette addiction.
Pourtant La dernière partie de carte mélange joie sépharade et humour ashkénaze. Rires et larmes traversent ce roman haut en couleurs qui nous mène de Casablanca à Paris, et des cercles de jeu glauques et enfumés à la lumière de Tel Aviv.

Hannah. C’est le prénom qu’on lui donna, au temps du bonheur, quand ils vivaient au Maroc sur la colline d’Anfa, dominant telle une vigie, Casablanca. Au réveil, ils pouvaient voir l’océan rouler ses vagues à l’infni, il suffsait de tourner la tête, pour apercevoir dans le lointain, les plaines de la Chaouïa. La maison s’appelait Riva Bella. Esther et Haim, les grands-parents maternels d’Hannah, l’avaient dénommée ainsi pour lui donner, un nom de Côte d’Azur… Ils en avaient fait un paradis. À l’entrée, deux grands cyprès accueillaient le visiteur, telles des sentinelles verdoyantes. Les jujubiers, les caroubiers, l’aubépine, la lavande, le thym, la sauge formaient çà et là des masses de persistantes odeurs.