CollectionsOran… La radieuse
039APR-ES-OLR.1dC. 19 06 17

Paru le:  11-10-2017

Editeur:  Au Pays Rêvé

Isbn:  978-2-918966-39-5

Ean:  9782918966395

Prix:  25 €

Caractéristiques: 
582 pages

Genre:  Littérature

Thème:  Litterature

Thèmes associés: 

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Oran… La radieuse

Nous n’avons nullement tenté de dissocier l’Histoirede la légende ; car en terre d’Islam, l’une sans l’autren’est bien souvent qu’un moulin sans eau

Emile-Serna

Né à Oran en 1930, Emile Serna a été en Algérie, instituteur, directeur d’école puis professeur de cours complémentaires. Rapatrié à Castres, éloigné de toute faculté, il entreprend, en autodidacte, des études de lettres couronnées par un titre d’agrégé de l’Université. Il est nommé Inspecteur d’Académie à Tulle et à Nice. Il est promu Directeur des services de l’Education nationale du Nord, à Lille, puis Inspecteur général, directeur de l’Académie de Paris. Depuis 1949, il milite au sein d’oeuvres post et périscolaires. Il est actuellement Président des Pupilles de l’Enseignement public de Nice et responsable de nombreux instituts d’enfants handicapés. Il consacre encore ses rares loisirs à des recherches qui lui offrent le sentiment de ne pas avoir abandonné ses études hispaniques et son Algérie natale.

Oran la radieuse est un ouvrage paradoxal qui mêle une érudition vraiment impressionnante de toute l’histoire de la ville depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours et qui raconte cela… On peut lire comme l’on veut, dans le sens que l’on veut et de suite s’impose la thèse du livre : Oran est une ville dangereuse et belle. Au fond, la ville n’a vécu que du sac et ressac des vagues de populations qui l’ont occupée. C’est une ville convoitée, jalousée qui porte en elle une certaine violence, celle de ceux qui veulent la conquérir, celle de ceux qui veulent la conserver.

Depuis les temps les plus reculés, la cité d’Oran a été une place convoitée car elle constituait une étape privilégiée pour le va et vient des commerçants et des voyageurs, mais aussi hélas, pour le passage du flux et du reflux des envahisseurs. La ville, en effet, est située au point d’arrivée de la route de l’Est, venant le long de la côte, depuis El Djezaïr et passant par Cherchell, Ténès, Mostaganem et Arzew – c’est la route que suivit le Carthaginois Amilcar, le père d’Annibal, avec ses éléphants –, ou encore de la piste de l’intérieur des terres – la grande route des envahisseurs arabes qui partaient de Kairouan, s’engageaient dans la trouée de Biskra, traversaient la cuvette du Hodna, contournaient les monts de Titeri et du Sersou et parvenaient à Oran en descendant depuis Tiaret par le col de Guertoufa et la vallée de l’oued Mina, jusqu’aux plaines du Chélif et du Sig.